La Chapelle - Chrislanuit ses mots et ceux d'autrui

Bosch 1504
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La Chapelle
Une chapelle perdue dans la nuit, une faible lueur en son chœur luit
A s’y tromper ces premiers mots pourraient, introduire l’idylle d’une douce histoire

Un chevalier et sa princesse se jurant loyauté, amour et fidélité
Un tendre baiser sur votre joue Madame, fera de moi votre serviteur à jamais

Asservit par ses désirs qui l’ont conduit ici juste avant midi, rejoindre celle qui par sa baguette magique le transformera en un doux agneau, prêt à subir tous les fantasmes de sa Reine, sans rien demander en échange même un simple « je t’aime ».

Avant que l’insécurité ne gagne villages et cités, églises et monuments sacralisés n’étaient pas surveillés, aucune caméra ne filmait le passage des visiteurs, aucune intervention de l’extérieur si un couple venait pour s’adonner à son plaisir fouetté.

Il y régnait un sentiment de sérénité avec une pointe de nervosité à chaque passe du martinet
La résonance en ces lieux est importante, en font l’endroit idéal pour les chants de chorales, tout comme pour du jazz en récital

Les cris mêmes infimes se répercutent sur les vielles pierres, le frottement des lanières de cuirs sur la peau, produisent un bruit qui n’a pas son pareil, pour une oreille au tympan habitué.

Nous faisons attention de ne pas perturber les messes, ma belle trempe ses doigts dans le bénitier, juste avant de se signer sur la pointe de ses seins agités

Nous inviterions bien un représentant de son clergé, à venir tenir la chandelle ou bien avec-nous jouer, mais la situation pourrait bien évoluer rapidement à notre désavantage.

L’angoisse fait partie de nos rituels en public, sans trop franchir la limite, l’atteinte aux bonnes mœurs se règle devant les barreaux de tribunaux, aucun plaisir en cela.

Ma belle se transforme en soumise pour connaitre un instant le plaisir de ma domination, nue à même le sol frais de la petite chapelle, agenouillée comme priant pour effacer ses pêchés.

Les brins du martinet lèchent sa peau tendre, la marquent peu à peu d’une trace brunâtre.
Mon bras sa raidit, accélérant le mouvement pour faire pénétrer la douleur profondément en son corps.
Malgré mon souhait de l’arrêter, ma tendre en redemande, car le mal en elle continue de la solliciter.

Les églises et chapelle de la capitale sont trop fréquentées, nous prenons de la distance pour aller nous amuser, dans une proche de celle de Montmirail et de son château délabré

La pénétration anale par une bougie inactive l’amuse de me prodiguer, Maitresse adore m’humilier autant en privé que lors d’une soirée semi-privée

Je préfère les balades en forêt la nuit tombée, en promenade avec laisse et collier, ou discipliné par sa cravache et son fouet

Pour ne pas faire naitre en nous la morosité, l’usure de jeu trop répétés, nous acceptons la venue de nouvelles mains, qui partagent leurs désirs de faire souffrir.

Cette histoire n’a pas de fin, elle se prolonge doucement dans le temps.

Peut-être croiserez-vous un jour cet étrange couple, qui souhaitera avec vous jouer.

Profitez de l’instant accordé sans rien demander en retour, même un simple mot.
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