La Base de toute civilisation
A l’époque du Néandertalien, les gravures étaient une forme d’écriture, un langage pour décrire leur quotidien
10 000 ans avant notre ère, le culte de la vénération
Fascination pour l’histoire de l’Ancienne Egypte, celle des pharaons de l’époque babylonienne.
Les écritures un peu sommaires étaient riches d’expressions, beautés dignes d’adoration
Sur une vieille « maison d’éternité » il se lit une discussion gravée dans la pierre pour sa perpétuité, celle d’un pharaon à son dieu-créateur
« Ô Atoum quelle sera la durée de ma vie »
A cela la divinité répond
« Ta destinée te fera vivre des millions et des millions d’années »
Une croyance égyptienne permettait la résurrection des morts, par la simple prononciation de leur nom.
Le premier papier fut réalisé à partir de la tige d’un roseau nommé « Papyrus », qui servait aussi à la fabrication d’objets, de berceau pour les nouveau-nés, de bateaux pour le transport des denrées.
Un support qui rayonna sur l’ancien monde jusqu’à 700 ans avant notre ère, époque où le chiffon et la pate de bois firent leur apparition, plus légers et plus maniables que les tablettes mésopotamiennes faites d’argile cuite.
Sur les murs de tombeaux est décrite l’existence des égyptiens de l’époque antique « De riches naviguant sur le Nil, chassant le gibier à plume dans les marais, piqueniquant en famille, dégustant dans leur jardin la fraîcheur du vin, rêvassant à l’ombre pendant que leurs gens moissonnent une ample récolte »
Scènes animées par les peintres dans leurs tableaux, qui inséraient des bulles comme dans nos bandes dessinées pour les commenter. « Donne-m’en dix mesures ! J’en raffole, regarde ! »
À cela la servante réplique
« la jarre de vin n’est pas encore vide »
Un voisin l’interpelle
« continue la distribution et viens par chez moi »
Puis toute la compagnie entonne
« Tous ensemble faisons cul-sec ! »
"Buvons, chantons sans nous inquiéter de la mort"
Telle était la devise de ceux sûrs de leur destinée. En ce temps ancien, la mort signifiait la perpétuation des bonnes choses de la vie.
Le texte d’un ménestrel inscrit sur un tombeau du troisième millénaire, accompagne le défunt vers sa vie d’après
« La vie est brève comme un rêve, mais un accueil prometteur attend celui qui a gagné l’Ouest »
L’au-delà était situé à l’Ouest du Nil pour les anciens égyptiens
Les maximes de Ptahhotep, transmises aux générations d’élèves pendant longtemps, comme des conseils à son fils de la part d’un vizir vieillissant, un texte empli de bon sens et sages observations.
« Si tu comptes parmi ceux qui s’assoient à la table d’un plus grand que toi, prends ce qu’il te donnera, si ce qu’il te donne passe sous ton nez. Regarde sans voir ce qui est devant toi. Ne le transperce pas de coups d’œil interrogateurs, ce serait trop abominable contre sa personne. Reste les yeux baissés aussi longtemps qu’il ne s’adressera pas à toi, et ne parle que pour lui répondre. Ris après qu’il aura ri, la chose plaira à son cœur, et le mieux que tu puisses faire sera de plaire à son cœur »
Sekhmet, Bès et Thouëris